29 octobre 2008

Peau d'âne et le "mariage gay"

Jacques Demy
Peau d'âne
1970


- Ma chère enfant ce serait une grande faute que d’épouser votre père. C’est très simple, il faut le décourager sans le contredire.
- Mais je l’aime !
- Je sais que vous l’aimez, mais je vous l’ai déjà dit, vous confondez les amours.


Que diraient les fanatiques du "mariage gay"
des sages conseils prodigués par la fée des Lilas ?


Complexe de Peau d'âne les homos ?

12 octobre 2008

Sortez de la Matrix


Octobre 2009 : enfin un message simple, lucide, parvient aux parisiens.

Sortez de la matrice !
http://www.afe-blog.com

Vive le Roi

03 juillet 2008

Quand on vous dit que les journalistes sont des pourris...

Il suffit de voir cette entrevue de Marine Le Pen par un "journaliste" - terme impropre pour cet usurpateur, ce parangon de la malhonnêteté, j'ai nommé : M. Jean-Michel APHATIE de RTL :

http://www.frontnational.com/multimedia_tv_detail.php?id=253

Ce monsieur qui se croit journaliste mais dont tout le travail en vérité, consiste à s'acharner sur la représentante d'un parti tout à fait digne, devrait changer de métier, et suivre une psycho-analyse. Car, chercher la discorde, insinuer le mal, jouer la déstabilisation, fuir les vrais sujets, et provoquer sans relâche une élue du peuple français, une femme politique très respectable, à propos de déclarations anecdotiques sans rapport avec la politique (l'avis de M. Le Pen sur un film ! ou la mauvaise interprétation que l'on fait depuis 20 ans de sa vision d'un point particulier de notre Histoire !), bref sur des choses souvent déformées ou erronées, du reste, attise la violence mentale, et bâillonne encore les Français.

Comme si, lorsque le vitrier arrive chez vous pour changer un carreau, vous le mettiez en demeure de déboucher vos chiottes... On sait où il veut en venir ce pantin malpropre : faire un scoop, la chasse au nouveau propos diffamatoire ? Se prendre pour un héros ? Donner un sens à sa carrière ?

Jugez sur pièce. C'est on ne peut plus éloquent. Si l’on reprend un par un les 5 thèmes choisis par ce Monsieur :

1) la politique de Sarkozy (sujet général censé rassurer l’invitée).
2) puis on attaque : le Front National va « mal ».
3) Déclaration sur les chambres à gaz.
4) Les "Arabes" dans le Film les Chtis.
5) Bruno Mégret.

Et pendant ce temps, la situation de la France, les préoccupations des Français, qui en parle ??

On le voit venir, on le sent venir, et ca sent pas bon.

Ne voit-il pas, cet âne, qu'il se couvre de honte ? Pire encore, qu'il nuit à sa profession en procurant un sentiment de révolte et que, à force, par milliers de procédés nauséabonds comme cela, les journalistes paraissent de plus en plus odieux aux yeux des Français, qui veulent de vraies idées, de vrais débats. On en dira ce qu'on veut, cette entrevue est un exemple parfait de ce qui caractérise les mauvais journalistes - toujours plus nombreux. Simple constat. Une profession qui va mal, et qui se demande pourquoi ...

Ce monsieur Aphatie de RTL devrait même être poursuivi en justice pour avoir déclaré "on ne sait pas quelle entreprise française embaucherait Bruno Mégret" parce que cette phrase relève simplement d'une discrimination à l'embauche ou, plus exactement, d'une incitation claire à la discrimination.

Mais là, motus; personne ne réagit.
Quand la justice s'applique aux uns, pas aux autres.
Et que c'en est criant.

Marine contre les loups.
Ne peut que forcer notre admiration.
Courage Marine !

(et après on dira que je suis mariniste ...)

24 mai 2008

Lobbying pro-gay : nouveau cas d'école

A propos d'un Français, M. Frédéric MINVIELLE, "marié" avec un homme en Hollande et déchu de sa nationalité en application d'un accord entre la France et les Pays-Bas sur la double nationalité, que le plaignant attribue donc à une conséquence de son homosexualité....

http://www.dailymotion.com/video/x5a7ge_frederic-minvielle-nest-plus-franca_news

C’est le monde à l’envers !

Outre que ce Monsieur aurait du demander à conserver sa nationalité - ce qu’il n’a pas fait - la finalité de sa demande montre de toute évidente que la question de la nationalité n’est pas son véritable souci, qui est plutôt de dire à la France « je veux que la loi change » en faveur de son type d’union. Lui qui est néerlandais – ça, par contre il le sait – et vit dans une culture et avec des règles différentes - ça, il le sait aussi... et pour cause !

Toute cette affaire est cousue de fil blanc, et ce type se fait manipuler par le lobby gay.

Du reste, sa façon immédiate de dire « je me sens discriminé » est peu naturelle et montre à l’évidence qu’il cherche à placer absolument le mot « discrimination » dans le débat, dans le plus pur politiquement correct.

Car si, pour lui, c’est le « même mariage », ce Monsieur devrait penser un peu aux autres. Et notamment aux quelques 60 millions de ses compatriotes que ce Monsieur passe sous silence, probablement aussi par « ignorance » calculée. S’il était vraiment démocrate, il demanderait que la question soit tranchée démocratiquement par un référendum, et nous verrions alors si sa façon de concevoir le « même mariage » est unanimement partagée.... N’en déplaise à ce Monsieur, il serait tout à fait légitime que le peuple français puisse s’exprimer au sujet de ce "mariage gay" et dire clairement : non ce n’est pas le même mariage !

A la vérité, le simple bon sens voudrait en fait que cette affaire reste une simple question de paperasse, voire de double nationalité, et ne devienne pas une histoire de "droits des gays".

Parce qu’enfin, si ce Monsieur Minvielle était parti se faire polygame dans un autre pays, ça serait encore à la France de changer sa loi ??

21 mai 2008

Francophonie, Billevesées et Mâchouillon

A propos de l’émission de Philippe de Saint-Robert sur Radio Courtoisie du mardi 20 mai 2008.

On pensait être à l’âge de l’homo sapiens, un tantinet sapiens sapiens même : vrai ou faux, ce frontispice du Panthéon moderne de la science que l’on a accepté scolairement, est un symbole, mais avec M. Cotta nous passons au stade soi-disant plus évolué de l’homo oeconomicus. Tout dépend sur quel terrain on se place, et là est bien le problème.

Non, M. Alain Cotta, professeur émérite d’économie, se trompe: prétendre que la politique n’est gouvernée que par l’économie reflète un manque total de lucidité. C’est oublier combien de lois, de décisions politiques, sont prises annuellement sur le simple fondement de considérations idéologiques.

Tenez, traiter quelqu’un de blanc-bec ou de face de craie, par exemple (juron jadis légitime en Martinique), n’a rien d’économique, son interdiction non plus. Et pourtant, grâce à l’idéologie dominante, il vous en coûtera un an de prison et 45 000 euros d’amende et ce n’est pas ce bénéfice-là, cette cagnotte de la Honte, qui a présidé à la loi; car la HALDE s’en tape pas mal des maigres recettes qu’elle fera faire à l’Etat surendetté (sachant que son fonctionnement nous coûte sûrement plus cher, donc bénéfice zéro), grâce à des propos diffamatoires ! Les mots coûtent chers désormais en Ripoublique, mais n’en déplaise à M. Cotta, avec du fric on ne fait pas des idiomes, mais des idiots ! Dût-elle même nous faire perdre de l’argent, l’idéologie d’Etat avance. Telle est la réalité.

Selon M. Cotta, l’hégémonie amerloque par le biais de l'économie, s'exprime donc en matière linguistique, et est la cause de notre mauvais parler national : on aura tout vu ! Il est vrai que, lorsqu’on vit dans une maison qui n'a plus ni porte ni fenêtre, cher monsieur Cotta, il est certain que le vent risque d'y pénétrer... Et comment faisait-on, avant ? Ne traduisait-on rien ?

Quand on attendait simplement de la Madame la... ou le Ministre de la Culture, ou tout autre que Mme Albanel, fantoche-actionnaire, on l’a compris, qui n’a que l’influence qu’on lui prête - ou pire, qu’elle ne daigne pas prendre – ou Madame la Secrétaire d’Etat à la francophonie (c’est vrai, on en a une !), bref, que l’une de ces dames payées à rien foutre prît une véritable décision ! L’équation étant : Ministère = Francophonie + Décision et non Ministère = Je palpe + Je glande.

Nul besoin d’invoquer une recette fiscale, un levier économique, ou un impôt supplémentaire, pour décider une chose simple : interdire à un jeune homme de représenter la France lorsqu’il chantera en Anglais à l’Eurovision 2008. Compliqué ? Peuchère, oui, pour ceux qui pensent qu’il est toujours « interdit d’interdire », tout devient si vite compliqué ! Et si vous n’aimiez pas interdire, braves gens, vous auriez dit « faire pression » on aurait aussi compris...

La controverse sur la sexualité des substantifs de fonctions ou professions (type ministre, professeur, docteur), n’est qu’une lanterne, on le sait. Il convenait juste de rappeler que cette diversion post-soixanthuitarde entretient un feu idéologique libertaire, bien plus qu’une intention honnête d’enrichir ou de respecter l’usage de notre langue.

Oser avancer comme argument qu’en 1789 10 % des Français parlaient français, et alors ? quel rapport avec la choucroute ? est-ce une manière de relativiser ce que notre histoire nationale a réalisé depuis deux siècles ? Vision tronquée : le français était peut-être parlé par peu de gens à l’époque de la Révolution, entre nous cela dit: mieux vaut 10 % de gens qui défendent une langue juste et prometteuse et le reste de paysans qui patoisent respectablement, que 90 % de contemporains qui parlent décidément mal leur langue!

Autre argutie: tous ces livres sur les étalages des libraires, toute cette production littéraire, censée démontrer que notre langue est riche et encore vaillante ! Ma bonne dame ! Mais où est la qualité là-dedans ? ces pisse-feuillets et négrillons n’écrivent pas, ils bavent sur du papier. Et c’est bien là le problème: que les Français parlent français, oui, mais quel français ? Mais précisons tout de suite: un français protégé ne veut pas dire un français immobile, ultra-conservateur.

La dictée de Pivot ? Il s’agit d’un exercice de style, fort louable du reste, un concours de plates-bandes, un championnat d’érudits, piquant mais pédant. Non un plaidoyer pour une langue française intelligente et utile. La Dictée de Pivot c’est bien, mais c’est un peu une guirlande pour Bobos : c’est comme ces gens à qui l’on demande quel est leur mot préféré de la langue française et qui prennent des pauses inspirées, en quête de syllabes buccoliques et qui, satisfaits, se rengorgent bourgeoisement en trouvant que c’est Beau le français, c’est une langue riche quand même. Utile, la francophonie ! Mais utile à quoi ? Posez-vous donc un peu la question, messieurs...

M. Cotta tire la couverture à l’économique, mais sa monomanie l’aveugle. Il aurait mieux valu qu’il reparte avec sa canne comme il est venu, discourir ailleurs de « déficits extérieurs » ou d'« excédents chinois» bref, de ses cornichons habituels, alors qu'ils s'agissait d'un débat sur la francophonie ! Donnez-nous des arguments d’Aimer le Français, M. de Saint-Robert, et de le Défendre. SVP.

L’Académie française : temple, musée ?

L’intervention précédente, de M. Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, fut d’une platitude intellectuelle, limite politiquement correct : devant le recul du français, « les Académiciens font ce qu’ils peuvent ! » Dixit. Eh bien non, car la francophonie, en France, est en crise. Et il serait bienvenu que nos académiciens, au lieu d’admirer leurs palmes, exercent leurs responsabilités, fussent-elles seulement morales. Leur noble Institution ne manque pas de moyen d’action. Puisque ce sont des idées que nous attendons, des mots neufs, des plans d’action. Pas la lune !

Est-ce si difficile de trouver un peu de temps et d’énergie pour défendre notre langue, au lieu de se dépiter dans un micro avant de roucouler sur son dernier roman ? Il devient assez difficile, dès lors, d’excuser cette « Entreprise Dictionnaire » qui a pris 15 ans pour aller de A à Piécette, de féliciter ces vieux qui continuent de fabriquer des cuillières quand le bateau coule, redorent le chapiteau du temple quand les colonnes vacillent sur leur base.

Ou alors, autant avoir l’honnêteté de dire que l’Académie est un vieux panthéon, une simple prime de carrière. Qu’on cesse de nous faire croire que la Défense de notre Langue revienne à ce cénacle de concierges. Voici ce que nous lisons sur le site de l’Académie française, en parlant de son rôle: « Aujourd’hui, elle agit pour en maintenir [la langue française] les qualités et en suivre les évolutions nécessaires ». Que triomphe, messieurs !
Suivez, suivez donc... mais le train est déjà parti sans vous.

Devant l’invasion lente de l’anglais/américain et la couardise de nos politiciens, secouer le joug de la passivité, trouver des solutions, était cependant possible : l’argot, nos patois locaux, l’exemple de nos cousins québécois, autant de pistes néligées ! Sans compter, pour finir, l’ingéniosité des enfants !

Merci donc, Saint-Robert, pour ce touchant, ce magique « mâchouillon ».
Oui le mâchouillon. Pour remplacer - 50 ans plus tard, notre bon vieux chewing-gum.
Seul joyau de l’émission.