26 février 2006

13 février 2006

Saint-Palenmain

Demain, Saint-Mâlenpoing, Saint-Calotin, Saint-Falempin, on arbore le deuil.
Pour tous ceux qui, lorsqu'ils étaient dans leur berceau, ont eu, en plus du passage de la bonne fée avec son sac de prénoms Bruno, Rémy, ou Arnaud et en souvenir du pépé poilu Marcel, Robert ou André, la chétive fée Frustrette, débile des familles, qu'on a laissé solennellement prononcer, sans savoir de quoi il retournait : "moi ze te donne pour zoli prénom : Catherinette" je compatis.
On ferme les volets.
C'est pas leur jour.
ps: vivre dans un dessin de Jacques Faizant, ça vous branche?

09 février 2006

J'suis courtoisiste


J'suis courtoisiste tendance Reichmanien (un faible pour le sieur Reichman très courtoisiste), Ferréiste (courtoisiste le Père), Hamich-aussiste, courtoisiste quoi.

Paucardien plus que Bé-sketch (celui-là m'agâce, l'é con quand il insiste, mais bon... son bistrot a l’air bien fréquenté et les gueulards, finalement j’aime bien) Dr Plantey, Gofman, Lugan, Urrien, les artisans, les partisants, les résistants, les bienfaisants; les autres, tous les autres, historiennes et historiens. Je laisserais le domaine à Pau-é-sy (?) où j’entrave rien. Mais c'est culturel, ça fait du bien. C'est le simple bon sens, vérités, analyses.

J’en passe : parce que mon patron a besoin de moi le reste du temps.
J'suis courtoisiste, un peu tout le temps.

Mon homofolie

Le site Non-à-homofolie est une bonne chose.

Parce qu’il va à la vérité, parce qu’il est le reflet d’un sursaut sain.

Même si ça fait pas plaisir de se voir rappeler la promesse de griller en enfer. Mais ça rassure de voir qu’à la même enseigne on trouve alignés les adultères, les impudiques, les dépravés, idolâtres, pécheurs invétérés, ce qui fait du monde pour la finale ! On sera pas tous seuls, dites ?

On sera tous jugés. Mais pas par des têtards pharisiens. Les arguments dans les textes fondamentaux sont râclés, faibles, pour ma part. La punition de Sodome est une icône morale très imprécise. Sur laquelle 25 siècles se raccrochent désespérement. Peu importe, l’offense faite à Dieu et, à dire vrai, contre la nature initiée par Dieu, est de ces choses que l’on ressent, intimement, pas besoin de nous l’expliquer par deux fois quand on l’a comprise une fois. Surtout quand on est jeune et qu'on souhaite la pérennité et la logique de notre société familiale, qu'on aime et que l'on veut protéger. Elle est uniquement personnelle, intime, elle est rebellion à l’un des principes de la création, elle est typiquement humaine donc... donc...

Bref, ce qui importe, c’est de défendre la famille traditionnelle, socle de tout, et défendre le schéma classique (qui a dit que la famille n'était pas capable d'acceptation ?) mais renoncer à cette absurdité, à cette monstruosité morale qu'est le « mariage gay » ou ses avatars hypertrophiques : les « droits des gays ».

Le mariage gay ?
Pour ce qui est de la loi républicaine et fiscaliste, un papelard aurait suffi. Pour les quelques ahuris qui veulent enfiler un anneau devant tout le monde - en or celui-là - avec les félicitations du maire, on frise le fanatisme républicain, l'ahurissement socialiste, j'en connais... Dans notre boulimie de droits d'aujourd'hui, la palme leur revient : les z’héros de l’aplanissement démocratique, les champions de la singerie.
  • Singer une cérémonie religieuse, alors qu’on nie le religieux.
  • S’unir devant Dieu et les hommes en prônant la fidélité et la responsabilité, alors qu’on est à fond pour l’union libre et multipartenaire et aussi solide qu'un simple désir...
  • Faire de son amour un acte public et moral, comme les autres, alors qu’il n’est pas comme les autres et renonce à tout modèle moral.
Bien contradictoire tout cela...

A moins que cela signifie, puérilement : « ça y est, on est un couple stable (incroyable en effet, après tout ce qu’on a dit et fait...), on veut le prouver et le rester ». L’essentiel est invisible pour les yeux, disait le renard. On veut paraître moins dissolu, « casé rangé » : il s’agirait plutôt de réserver ça pour ses proches uniquement, et de montrer aux autres qu’on en était capable à sa manière bien plus tôt, et autrement. Ils veulent prouver quoi, ils veulent SE prouver quoi ?

Les excès des Sexcités

Le site est une bonne chose surtout, parce qu’il ose dénoncer, mettre un frein aux déviances devenues outrages, aux pressions du monde gay, dans lesquelles les pédés sont loin de se reconnaître : nous en sommes au pire : profanations d’Act-Up, promotion de l’homosexualité aux tout-petits, adoption d’enfants, discrimination positive, amoralité devenue une norme... il OSE être politiquement incorrect, en ne faisant que défendre une position légitime qui est simplement, rappelons-le, la position de 99 % de l’humanité. Après 15 années de socialisme et 30 d’idéologie post-soixante-huitarde, nous voilà donc habitués dans notre France médiatico-parisienne à la vaseline du pire. On sait bien que derrière tout ça, se cache un activisme rouge qui ne cherche que la perte de nos valeurs et de nos identités.

L’homosexualité est simplement la réalité de certains, ce n’est pas une chose à inventer pour tout le monde.

Ton hétérofolie...
J’aurais préféré qu’on ne généralise pas. C’est comme la Gay Pride : parce qu’il y a des énergumènes barriolés dénudés qui prennent des pauses obscènes ou choquantes – je l’avoue, dégradantes ou blasphématoires etc. (qu'il suffirait de contrevenir avec les lois en vigueur), ce n’est pas une raison pour condamner toute cette manif qui au demeurant, est un carnaval de zozos assez inoffensif. Si une Madame Lepiotre avec son Jérôme-Jean en poussette de passage par hasard ou habitant le quartier, a été choquée par ces scènes... ça relève du « mauvais moment, mauvais lieu, et mauvaise volonté » : fallait pas y être c’est tout. Une fois par an, dans un coin donné, à une heure donnée, tomber sur la scène provoquante ! C’est limite subconscient. En fait, la Gay pride, même si elle est de plus en plus récupérée, fanatisée, désormais, est pour beaucoup (enfin était, il y a quelques années) un défilé de pochtronnades, dragouillades, fanfaronnades dans lesquelles tout militantisme, sur le terrain, était Dieu merci hors sujet. Même le Marais est du genre discret le soir, trois rues à peine, quatre bars animés, pour rassembler quoi ? tout le Paris homo ??? Mais cela a peut-être changé, et d'aucuns diront que la Gay Pride a toujours été le moyen de revendications précises... tu parles! Avec des bières et des hommes torses nus... On sait le genre de revendications, et la clôture des débats en fin de parcours n'est pas toujours celle qu'on attend.
Asinus asinum fricat.